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L’attaque des papillons de nuit, prise trois

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Hier soir, Vice-Prez et Jiji sont venus souper à la maison. C’était une de ces soirées improvisées. Au départ, Vice-Prez et moi devions nous rencontrer au centre-ville en après-midi et aller prendre un café. Nous avons finalement choisi d’improviser un souper chez moi et de l’arroser allègrement de Gin tonic. C’est en début de soirée, alors que le souper n’était pas encore prêt que Jiji m’a texté pour me demander si je voulais aller au cinoche avec lui. Vice-Prez et moi avons sauté sur l’occasion et l’avons invité à se joindre à nous pour souper. À son Arrivée, nous étions déjà un peu pompettes.

C’est peu de temps après cela, juste avant que nous passions à table, qu’un papillon de nuit a fait son entrée dans la maison. Des cris stridents suivis de “ Oh my god, there’s a moth in the house”, se sont fait entendre. Nous avons tenté de trouver à quel endroit le terrible papillon se cachait, mais sans succès.

Une fois le repas terminé et la folie bien présente, Jiji et Vice Prez ont repéré l’horrible chose volante. Il était allé se cacher à l’arrière d’une de mes bibliothèques. Ils ont donc entrepris de déplacer la bibliothèque. Puis, Vice-Prez, armée d’un linge à vaisselle, a assommé le papillon. Ensuite, elle a crié quelque chose ressemblant à « Jiji, bring the Febreze, you ave to put Febreze on it ! » Jiji c’est alors laissé aller, sans aucune retenue et a « Febrezé » le papillon, jusqu’à celui batte des ailes sans pouvoir s’enfuir. J’ai ensuite tenté de le faire grimper sur un carré de linoléum (wewoui, le plancher de mon bureau décolle), mais sans succès. Vice-Prez a pris la relève et a réussi à faire monter la bébite sur le carré de lino. Elle la ensuite relâché à l’extérieur!

S’en est suivi un débat sur le «ouin mais the poor thing, we febrezed it, on aurait au moins du lui mettre du truc a laver les vitres dessus, il serait mort plus rapidement » et « ouais mais, le Febreze va pas le tuer, juste le ralentir un peu et il a pouvoir poursuivre sa vie de ugly, horible moth ! »

In the end, ce fut une très belle soirée, pleine de Gin and Tonic effect !

Étape 1: Déplacer la bibliothèque et l’assomer avec un linge a vaisselle.

Étape 2 : L’asperger de Febreze et le regarder battre des ailes sans pouvoir s’envoler.

Étape 3 : Le faire grimper sur un carré de linoléum et le relâcher dans la nature.

Sarah qui saute et qui dans dans mon bureau.

Jiji pensif.

Jiji et sa  » murse » ( as in man purse)

Something wicked this way comes, again !

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6 h 23. Pas 6 h 22 ou encore 6 h 24, mais bien 6 h 23. À cette heure-là, mes deux merveilleux petits yeux se sont ouverts tout seuls, sans même l’aide du cadran.

 

À chaque fois que je me lève tôt comme ça le matin, sans que ce soit nécessaire, quelque chose de peu agréable se produit. Ça va être quoi cette fois-ci?

 

WOW, juste…WOW…. Il n’y a pas d’autres mot !!!

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Samedi soir dernier, j’ai vécu quelque chose de vraiment bizarre.

Certains d’entre vous connaissent surement le principe de « payer au suivant »… Ben ce qui m’est arrivé entre dans cet ordre d’idée là.

Voyez-vous, ce soir-là, avec une amie, je suis allée à un party. Bon, jusque-là, ya rien de vraiment extraordinaire, me direz-vous. Oui, j’en suis tout à fait consciente. Ce qui est extraordinaire c’est que vers 3 h 30 je suis montée dans un taxi. Comme je n’avais pas d’argent liquide, je lui ai demandé de faire un arrêt dans un guichet automatique. Au coin de Mont-Royal et Papineau, le taxi m’a déposée devant un guichet de la Banque royale. Comme la grande habituée de l’interac que je suis, je me dirige vers un des trois guichets. Celui qui je choisi, affiche innocemment « Temporairement hors service ». Je vérifie celui à côté de moi, même chose. Aucun des trois guichets ne fonctionne.

– Bon, c’est pas si grave, se dit la naive couverte, je vais aller au guichet qui coute cher dans le Presse Café.

Mais le putain de guichet lui aussi me répond ”temporairement hors service” lorsque j’essaie de faire un retrait. Je retourne donc penaude vers mon taxi qui affiche 10,90 $ au compteur. Je fouille dans mon porte-monnaie et y trouve 11,08 $. Je m’excuse auprès du chauffeur et lui explique la situation.

Couverte : Je ne comprends pas, ça me dit tout le temps : temporairement hors service…

Chauffeur : ben là, c’est quoi votre banque?

Couverte : Desjardins

Chauffeur : Ben là, si vous me l’aviez dit aussi, je vous l’aurais dit moi qu’ils acceptent aucune transaction entre trois heures du mat et six heures dans la nuit du samedi au dimanche.

Le chauffeur me dit donc :

” ben bonne nuit et j’espère que vous allez vous rendre chez vous”.

Prise de panique, je sors mon cellulaire et appelle (et réveille) mon ami Pascal.

Couverte : Pascal, je capote, je suis coincée sul plateau, pas aucun fuckin moyen de rentrer chez moi. La méchante Desjardins n’autorise aucune transaction. Putain c’est pas comme si j’avais pas d’argent, caliss !!!

Pascal : Hein? Pardon? Suis encore endormi.

Couverte : Moi. Pu de liquide. Juste du Plastique. Pas le plastique chic-a-chic. Juste plastique interac. Desjardins n’autorise aucune transaction. Coincé Papineau et Mont-Royal. Pas mal loin de chez moi (genre au stade le chez moi). Sais pas quoi faire. Je panique. (Rendu là, vous devriez entendre les larmes dans ma voix).

Pascal : Heuuu. Quoi tu veux?

Couverte : Peux-tu venir me chercher?

M. Payer, au suivant qui se trouve juste à côté de moi : Mademoiselle, avez-vous besoin d’aide?

Couverte : Non monsieur, ça va aller ( pas tout à fait convaincue).

M. Payer, au suivant qui se trouve juste à côté de moi : avez-vous besoin d’argent pour le taxi?

Couverte, hésitante : Non non…

le Monsieur tend un 20 $ à la couverte en larmes…. Elle résiste (merde, criss, j’en ai de l’argent osti, c’est juste qu’elle est en plastique) Le Monsieur trop généreux lui force l’argent dans les mains.

Couverte (qui a pu d’autres choix que d’accepter l’argent) : Merci Monsieur. Vraiment, merci … je sais pas quoi dire … juste Merci mille fois.

Le cerveau de la couverte se met à tourner « hey merde, me reste un chèque moi »

Couverte : Monsieur, Monsieur… Je peux vous faire un chèque…. Sérieux, je peux vraiment… J’en ai un juste là!!!

M. Payer au suivant qui se trouve juste à côté de moi : Non non, rentre chez toi, ça me fait plaisir.

La couverte, bouche bée, se trouve un nouveau taxi et s’y assoit. Elle regarde son téléphone et se rend contre qu’elle est toujours en ligne avec Pascal.

Couverte : t’as entendu?

Pascal : Oui

Couverte : WOW, c’est juste… WOW!!!

Je ne croyais pas que des gens pouvaient être aussi bienveillants et généreux envers les inconnus. Mais, croyez-moi, après ça, jamais je ne vais douter de la bonté des gens. Et vous pouvez être certain que la prochaine personne que je croise qui a besoin d’un coup de main, j’hésiterai pas à l’aider.

Quelqu’un, quelque part, m’en veut ( Prise 1)

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J’ai dû offenser un dieu quelconque dont je ne connaissais pas l’existence. C’est forcément ça car je ne vois aucune autre explication à ce qui m’est arrivé la semaine dernière. À moins que quelqu’un ait construit une poupée vaudou à mon effigie. Ouais, faut que ça soit ça, car je ne vois aucune explication logique à ce qui m’est tombé dessus la semaine dernière.

 

Mardi dernier, 6h45, je suis dans mon lit, les yeux grands ouverts et j’admire le plafond. Mon cerveau tourne à 100 à l’heure. J’aurais dû savoir à ce moment là qu’il y avait quelque chose qui ne tournait pas rond, j’aurais dû savoir que le ciel allait bientôt me tomber sur la tête. En toute innocence et, voyant que je me trouvais dans l’impossibilité de me rendormir, je me suis levée.

 

Je me suis levée donc et vers la laveuse je me suis dirigée. Forte d’une énergie endiablée et pas du tout motivé par la caféine, je me suis mise à faire du lavage. Trois brassées lavée-séchée-plié-rangée-dans-la-garde-robe plus tard, je me suis fait un café.

 

Ça devait bien faire une heure ou deux que je voguais sur internet lorsque mon ordinateur a poussé un cri strident qui ne voulait plus cesser. Apeurée, j’ai redémarré ma machine tout en croisant les doigts pour que mon vieux dinosaure qui a atteint l’âge vénérable de cinq ans ne soit pas entrain de faire une crise d’arthrite.

 

Le redémarrage à pris une bonne quinzaine de minutes, au cours desquelles mon dinosaure m’a signifié qu’un de mes disques durs était endommagé. J’ai sentie un début de panique monter en moi. Calme toi, endommagé ça veut pas dire mouru. Après quelques minutes de vérifications, mon ordinateur me crache la mauvaise nouvelle : impossible de lire le disque D . Quoi ?! !?!?!?!?!?!? Non Non Non c’est pas vrai… NOONNN Je refuse, C’est pas vrai que t’es mort, ça peut pas être vrai bon.

 

Une fois la crise de colère passée, je me suis mise à réfléchir à ce qui ce trouvait sur ce disque. Bon y’a quoi là- dessus… humm trois ans de travaux universitaires…dont je n’ai plus les copies papiers… toute ma musique…. Haaa shit … mes vidéos…hummm ça c’est pas si pire … HAAAAA merde l’épisode que je dois traduire pour mon travail de fin de session était là-dessus .. HHAAAA re-merde. Nooonnn le script de l’épisode était là-dessus aussi …bon c’est pas si grave, je vais le retrouver sur internet …. HHHAAAAAA NOOOOOOOOOONNNNN , ça ça veut dire que la moitié de ma traduction pour le travail de fin de session était là-dessus aussi … NOOOOOONNNNNN pis j’ai oublié de me l’envoyer à mes trois adresses courriels et de le mettre sur mes deux clef USB NOOOONNNNNN…

Suite à cette petite crise interne, l’envie de me rouler en boule et de pleurer est montée en moi. Mais, me suis-je dit, je suis une grande fille et je ne peux pas me rouler en boule à chaque fois qu’il y a un problème. J’ai donc choisi une solution plus proactive : appeler Mon-amour-le-geek en panique et espérer qu’il règle tout ça télépatiquement via les ondes du téléphone.

 

Couverte : haaaaa my computer just died !!!

Lui : What do you mean your computer just died ?

Couverte : Ben ya fait un son weird pis la j’ai rebooté, pis la ben y reconnais pu fernand ( ben oui je donne des nom à mes disques durs… qui ne fait pas ça ? ). Ya la moitié de mon travail de trad. Litt. Là-dessssuuuuussss….pissss touuuttte mmmaaaa musssiiiiiquuueeeee ( entendre le ton plaintif d’un enfant de trois ans et demi qui a perdu ça doudou )

 

Lui : Calm down pis ouvre le boitier. Une fois que ce sera fait, disconnect le hard drive, laisse le se calmer 2 minutes, rebranche-le, pis après tu verras.

 

Je suis donc allée chercher le tournevis (cadeau de mon père lorsque j’ai quitté la maison : « Ma fille, je ne pourrai pas venir t’aider à chaque fois que tu dois visser quelque chose») et j’ai entrepris d’ouvrir le boitier de la machine et de suivre les instructions de Chéri à la lettre.

 

Mais bon, try as I might, rien à faire. Mr le dinosaure refuse de reconnaître le & ?% ?$ de disque et donc, pas de récupération du travail de fin de session possible. À ce moment là, l’envie de me rouler en tite boule et pleurer à fait place à une rage meurtrière. J’ai pris l’ordinateur, me suis dirigé vers la fenêtre, j’ai ouvert la dite fenêtre et j’ai crié (dans mon langage de «trucker» le plus vulgaire) à George ( ben oui j’ai aussi donné un nom à mon ordi) :

 

Ma te Cr&% ??sser en bas du deuxième mon C&*% ?$ de T$ ?%*& de tas de ferraille ! Tu vas voir que ça fait pas du bien.

 

 

Mais à la dernière minute, je me suis retenue. Je me suis dit que ça avait pas de bon sens et puis, je pourrais jamais faire mal à un ordi, je les aime trop pour ça.

 

J’ai donc fait ma grande fille et me suis rendue toute penaude à l’université rejoindre Jiji pour terminer un travail avec lui. Par la suite j’ai fait ce que tout étudiant qui se respecte aurait fait à ma place : je suis allée demander à ma prof une extension pour mon travail.

 

Mon aventure au bureau de la RAMQ

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La semaine dernière, je devais aller chez le médecin. Seul petit problème, ma carte d’assurance-maladie est passée date depuis le mois d’août. Je me dit que ce devrait pas être trop compliqué, je vais juste les appeler et ils vont me renvoyer un papier temporaire comme la dernière fois …. Haaa que je me mettais le doigt dans l’œil jusqu’au coude.

 

Voyez-vous, la gentille madame au téléphone m’apprend qu’elle n’a pas le droit de m’envoyer le ti-papier deux fois de suite, au cas où je ne serais pas vraiment moi… Je lui demande donc comment je suis supposé faire pour aller chez le médecin. Voici un extrait de cette conversation :

 

Elle- Ben vous allez juste avoir a payer votre visite chez le médecin madame.

 

Couverte- Je suis étudiante moi Madame.

 

Elle – Et ???

 

Couverte – Étudiante se traduit par «pas une cenne » .

 

Elle – Je peux rien faire pour vous, vous allez devoir attendre 10 jours ouvrable pour recevoir les papiers de renouvellement de votre carte, ensuite vous irez à un point de service, ils vont prendre votre photo et vous remettre un papier temporaire de 45 jours.

 

Couverte- C’est que je dois aller chez le médecin aujourd’hui moi.

 

Elle- Fallait y penser plus tôt.

 

Couverte (à moi-même) – Je prévois pas 10 jours ouvrable d’avance que je vais avoir mal au dos moi C * ?& ?*

 

Couverte ( à la tite-madame)- Est-ce qu’il ya pas un endroit ou je pourrais me rendre et faire tout ça sur place aujourd’hui ?

 

Elle- Effectivement, vous pouvez vous rendre au gros bureau sur Maisonneuve Ouest, je vous avertis ya un peu d’attente par contre.

 

La chère dame m’a donné l’adresse et moi je m’y suis rendue en cinquième vitesse tout en me demandant pour la dame avait pas été capable de m’expliquer dès le début que je pouvais me rendre au bureau.

 

Il est donc 13h30 lorsque j’arrive sur les lieux, déjà la file d’attente de rend jusqu’au corridor. Je patiente donc une vingtaine de minutes pour me présenter à mon premier arrêt : le comptoir où une gentille dame me remet un papier avec un numéro dessus qui me donne la permission d’aller attendre patiemment dans la salle d’attente.

 

Une fois bien assise, je remarque une affiche où la RAMQ s’engage à répondre à mes besoin dans les vingt minutes suivant mon arrivé…

 

Quarante minutes plus tard, m’ont numéro est finalement appelé. Je ramasse manteau, sac, livres, ipod et me dirige vers le bureau indiqué. Une dame m’acceuille avec un « c’est pour quoi ?»

 

Couverte- Je viens renouveler ma carte d’assurance-maladie.

 

Elle- Je vais avoir besoin de 2 pièces d’identités

 

 

Je lui tend mon certificat de naissance, ma carte de l’université ainsi que ma carte soleil passée date.

 

Elle – Coudonc, c’est quoi votre nom ? A D-D où A C D-D

 

Couverte- C’est A C D-D

 

Elle- Ha bon, c’est que c’est pas ben clair, votre certificat de naissance a deux prénoms, votre carte de l’université aussi, mais pas sur votre carte soleil.

 

Couverte – Justement, je voulais faire rectifier cela, avoir les deux prénoms sur la carte. C’est pour ça que j’ai pris soin d’amener mon certificat de naissance.

 

Elle examine mon certificat de naissance quelques instants puis :

 

Elle- Madame, votre certificat ne viens pas du directeur de l’état civil, ce doit être votre baptistaire ça.

 

Couverte- Je ne sais pas si vous avec remarqué, mais ya pas le prénom marie d’inscrit là-dessus, de plus, si vous le tourner de l’autre côté vous allez remarquer, oui juste là madame, le sceau du directeur de l’état civil. Et si tout cela ne suffit pas pour vous convaincre, je vous assure madame que je ne suis pas baptisé donc, ce ne peut qu’être mon certificat de naissance.

 

Elle inspecte de plus prêt ledit certificat de naissance puis :

 

Elle- Haaaa mais ça date de 1987 ça … on les accepte pas s’ils datent d’avant 1994.

 

Couverte : C’est le seul que j’ai madame.

 

Elle- Vous avez pas celui qui est un tite carte bleu qu’on peut mettre dans son portefeuille ?

 

Couverte : Non, voyez-vous, je ne ressens pas le besoin intrinsèque de transporter avec moi un tite cacarte de plus qui pourrait me confirmer à moi-même mon identité au cas au je souffrirais d’une amnésie spontanée. Pis voulez-vous ben me dire ce que ça change que mon certificat date de 1987 ?? Je suis encore moi, même si mon certificat est un peu âgée… Vous pensez-que je serais une personne différente si mon certificat datait de 1994 ou si je l’avais en format ti cacarte bleu ?

 

Elle- J’vais aller vérifier avec mon superviseur.

Couverte – Allez-y, madame, allez-y.

 

La chère dame est revenue après quinze minutes pour me confirmer que j’était bien moi-même si mon certificat était ancien et m’a fortement conseillé de me le procurer en format tite cacarte bleu. Elle m’a fait signer la demande de renouvellement et m’a renvoyé dans la salle d’attente en attendant que mon numéro gagne la chance de se faire prendre en photo.

 

 

Résultat : J’ai passé un bon deux heures là-bas et cette semain j’ai reçu ma nouvelle carte. Une amie ma fait remarquer que je ressemblais vaguement à un fantôme sur la photo.

 

Youppi !!!! Un autre quatre ans à avoir peur de montrer ma carte à qui que ce soit.